Nouvelle STARplume
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Nouvelle STARplume
Mesdames ; Messieurs
Avec le franc succès de la nouvelle star, je lance une nouveaux topic-réalité.
Ici, personne ne doit chanter. Il suffit d'écrire. Mais attention pas de plagia.
Il n'y a pas de limites émise sur le nombre de vers de votre texte.
Alors chers apprentis écrivains ou grands maitres de la plume, à vos clavier et tapoter
Avec le franc succès de la nouvelle star, je lance une nouveaux topic-réalité.
Ici, personne ne doit chanter. Il suffit d'écrire. Mais attention pas de plagia.
Il n'y a pas de limites émise sur le nombre de vers de votre texte.
Alors chers apprentis écrivains ou grands maitres de la plume, à vos clavier et tapoter
SiiiiN- supra-mega membre !!!
- Nombre de messages : 709
Age : 36
Date d'inscription : 25/09/2008
Re: Nouvelle STARplume
J'ouvre le bal
"aux noms de ces gens là"
J'écris aux noms des gens qui on est des principes similaires aux miens.
Garder vos légende, je ne veux pas finir n°1.
Moi je m'en tape de la guerre au gains, je passerai de la paix au UNS mais garderai la tête haute.
J'écris au noms des gens qui on des blessures similaires, les âmes qui me ressemble dont les vertus ce libèrent.
Moi je m'en tape d'il ou elle provient, ma cible est fait d'art de souffrances et principes.
l'alcool m'aiderai a gommer mes blessures
mais le sheitan ce cache derrière chaque gorgées pures
je ne suis pas à l'abri , plutôt au cœur d'la tempête
la plus grande des batailles se passent dans ma tête
parce qu'elle est d'humeur changeante mon attitude
à chaque fois que j'avance j'ai l'impression que je recul
j'ai aphoné cul-sec un océan de larmes
ici c'est l'enfer , je péris dans les flammes
j'ai plus besoin de réponses que de compter mes victoires
j'ai besoin ;de faire le vide et faire le plein de savoir
tu me vois au bord du gouffre , sauter , qui m'en empêche
j'ai le souffle court, ma cruche se remplie forcement s'ébrèche
Si les mots s'envole c'est que les écrits restent
je le tatouerais sur mon corps pour habiter mon texte
Je me trompe peu-être
le tout est de savoir ou tout ca s'arrête.
J'écris aux noms des gens qui on est des principes similaires aux miens. Garder vos légende, je ne veux pas finir n°1.
Moi je m'en tape de la guerre au gains, je passerai de la paix au UNS mais garderai la tête haute.
J'écris au noms des gens qui on des blessures similaires, les âmes qui me ressemble dont les vertus ce libèrent.
Moi je m'en tape d'il ou elle provient, ma cible est fait d'art de souffrances et principes.
Leur monologue me fustige
le charme d'cette tristesse me donne le vertige
mais c'est peu-être ca qui m'fait vivre
l'union fait la force mais le flouz divises
disons kj'ai l'blues jme dit k'sa arrive
jte pose se texte l'esprit sous un saule
et mon inspi m'dit vas-y sing ta soul
tu me lâche les basses que je j'place dla phrase
remarque la profondeur c'est l'histoire d'une phase
aux potes qui deconnes
à cause dlalcool
à cause des cones
et des lignes de cokes
arretez d'dire k'c'est la faute de toute ces connes
une hypothèse, une thèse. NAN c'est une démonstration
L'amour va de pair avec la trahison
J'écris aux noms des gens qui on est des principes similaires aux miens. Garder vos légende, je ne veux pas finir n°1.
Moi je m'en tape de la guerre au gains, je passerai de la paix au UNS mais garderai la tête haute.
J'écris au noms des gens qui on des blessures similaires, les âmes qui me ressemble dont les vertus ce libèrent.
Moi je m'en tape d'il ou elle provient, ma cible est fait d'art de souffrances et principes.
soldat d'un mouvement si mou en ce moment
s'en est même indécent
les mc patines pendant k'moi j'accélère
on m'appel 2jim bien venu dans mon ter ter
une petite vérité
l'amitié c'est construit sur des bases de fortune
c'est comme une lumière ca s'éteint ca s'allume
alors qui peux le nier
la c, la séduction sont des jeux malsains
tu peux faire le mâle sans faire de mal au tien
mon tout petit frère doit rester du malin
ce monde a changé d'gueule comme castor troy,
quant on était little boy on kiffait les game boy,
hey cousin t'as combien de pokemon.
à la télé c'était oliv' et tom
je m'en tape d'où tu viens, je ne fait que fabriquer du son
ma voix serait la tienne même si tu habitais pluton
J'écris aux noms des gens qui on est des principes similaires aux miens. Garder vos légende, je ne veux pas finir n°1.
Moi je m'en tape de la guerre au gains, je passerai de la paix au UNS mais garderai la tête haute.
J'écris au noms des gens qui on des blessures similaires, les âmes qui me ressemble dont les vertus ce libèrent.
Moi je m'en tape d'il ou elle provient, ma cible est fait d'art de souffrances et principes.
Waaaaaaaa j'ai éxagéré
"aux noms de ces gens là"
J'écris aux noms des gens qui on est des principes similaires aux miens.
Garder vos légende, je ne veux pas finir n°1.
Moi je m'en tape de la guerre au gains, je passerai de la paix au UNS mais garderai la tête haute.
J'écris au noms des gens qui on des blessures similaires, les âmes qui me ressemble dont les vertus ce libèrent.
Moi je m'en tape d'il ou elle provient, ma cible est fait d'art de souffrances et principes.
l'alcool m'aiderai a gommer mes blessures
mais le sheitan ce cache derrière chaque gorgées pures
je ne suis pas à l'abri , plutôt au cœur d'la tempête
la plus grande des batailles se passent dans ma tête
parce qu'elle est d'humeur changeante mon attitude
à chaque fois que j'avance j'ai l'impression que je recul
j'ai aphoné cul-sec un océan de larmes
ici c'est l'enfer , je péris dans les flammes
j'ai plus besoin de réponses que de compter mes victoires
j'ai besoin ;de faire le vide et faire le plein de savoir
tu me vois au bord du gouffre , sauter , qui m'en empêche
j'ai le souffle court, ma cruche se remplie forcement s'ébrèche
Si les mots s'envole c'est que les écrits restent
je le tatouerais sur mon corps pour habiter mon texte
Je me trompe peu-être
le tout est de savoir ou tout ca s'arrête.
J'écris aux noms des gens qui on est des principes similaires aux miens. Garder vos légende, je ne veux pas finir n°1.
Moi je m'en tape de la guerre au gains, je passerai de la paix au UNS mais garderai la tête haute.
J'écris au noms des gens qui on des blessures similaires, les âmes qui me ressemble dont les vertus ce libèrent.
Moi je m'en tape d'il ou elle provient, ma cible est fait d'art de souffrances et principes.
Leur monologue me fustige
le charme d'cette tristesse me donne le vertige
mais c'est peu-être ca qui m'fait vivre
l'union fait la force mais le flouz divises
disons kj'ai l'blues jme dit k'sa arrive
jte pose se texte l'esprit sous un saule
et mon inspi m'dit vas-y sing ta soul
tu me lâche les basses que je j'place dla phrase
remarque la profondeur c'est l'histoire d'une phase
aux potes qui deconnes
à cause dlalcool
à cause des cones
et des lignes de cokes
arretez d'dire k'c'est la faute de toute ces connes
une hypothèse, une thèse. NAN c'est une démonstration
L'amour va de pair avec la trahison
J'écris aux noms des gens qui on est des principes similaires aux miens. Garder vos légende, je ne veux pas finir n°1.
Moi je m'en tape de la guerre au gains, je passerai de la paix au UNS mais garderai la tête haute.
J'écris au noms des gens qui on des blessures similaires, les âmes qui me ressemble dont les vertus ce libèrent.
Moi je m'en tape d'il ou elle provient, ma cible est fait d'art de souffrances et principes.
soldat d'un mouvement si mou en ce moment
s'en est même indécent
les mc patines pendant k'moi j'accélère
on m'appel 2jim bien venu dans mon ter ter
une petite vérité
l'amitié c'est construit sur des bases de fortune
c'est comme une lumière ca s'éteint ca s'allume
alors qui peux le nier
la c, la séduction sont des jeux malsains
tu peux faire le mâle sans faire de mal au tien
mon tout petit frère doit rester du malin
ce monde a changé d'gueule comme castor troy,
quant on était little boy on kiffait les game boy,
hey cousin t'as combien de pokemon.
à la télé c'était oliv' et tom
je m'en tape d'où tu viens, je ne fait que fabriquer du son
ma voix serait la tienne même si tu habitais pluton
J'écris aux noms des gens qui on est des principes similaires aux miens. Garder vos légende, je ne veux pas finir n°1.
Moi je m'en tape de la guerre au gains, je passerai de la paix au UNS mais garderai la tête haute.
J'écris au noms des gens qui on des blessures similaires, les âmes qui me ressemble dont les vertus ce libèrent.
Moi je m'en tape d'il ou elle provient, ma cible est fait d'art de souffrances et principes.
Waaaaaaaa j'ai éxagéré
SiiiiN- supra-mega membre !!!
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Age : 36
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Re: Nouvelle STARplume
Ouai, et après, tu comptes faire quoi, plagier nos textes ? MuHahahaHAHAHAHAaaHAHA
Re: Nouvelle STARplume
j'y avais mm pas penser
mais c'est pas c_on du tout
mais c'est pas c_on du tout
SiiiiN- supra-mega membre !!!
- Nombre de messages : 709
Age : 36
Date d'inscription : 25/09/2008
Re: Nouvelle STARplume
hmmm! pas mal bonne idèè...
elypso- supra-mega membre !!!
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Age : 33
Date d'inscription : 01/06/2009
Re: Nouvelle STARplume
Bon, je sors de mes poches un vieux texte écrit autour de titres de films. Si vous parvenez à comptabiliser combien de films se cachent dans cet écrit, vous gagnez le droit de voir des photos compromettantes de Silence et bientôt de TD...
Max, mon amour,
Souviens-toi, l’été dernier : The Party, cette fabuleuse soirée chez le Docteur Mabuse, où toute la jet-set se retrouvait pour vivre sans tabou, comme dans un monde parfait.
Elle avait lieu à l’heure du loup, près de la rue des Plaisirs, au fond de l’impasse, au numéro S21. C’était la dernière maison sur la gauche. De l’extérieur, on entendait la rumeur de la fête. Tels des gorilles dans la brume, deux bodyguards barraient l’entrée. Il fallait leur donner un mot de passe (« fidelio »), puis composer un code inconnu, pour accéder aux 39 marches menant à la neuvième porte. Un, deux, trois coups de sonnette, et un si doux visage apparaissait dans l’embrasure et vous invitait à entrer.
Mon premier souvenir : les mains d’Orlac, le pianiste qui, sous le portrait de Dorian Gray, un papillon épinglé à sa cravate, jouait une sonatine à vous donner des frissons de plaisir.
Ensuite, ce sont les visages connus, ceux d’amis avec qui on a fait les 400 coups. Il y avait Hannibal qui jouait le Casanova de service en racontant à une Lolita son voyage à Tokyo, tout en devisant sur le goût du saké. Thelma et Louise, repliées dans un coin, s’enfermaient dans une conversation secrète. Les deux peaux de vaches de Sailor et Lula dansaient, à bout de souffle, leur dernier tango à Paris, avant de voler vers Paris, Texas, tandis que Gilda, Rebecca, Laura, Loulou, Sabrina et Muriel gloussaient devant le miroir, immense, qui recouvrait tout un pan de mur, tout en se moquant du bébé de Rosemary. Rocco et ses frères, penchés sur la console de jeux, venaient d’atteindre le level five de Tomb Raider, dont un écran géant retransmettait les images.
Fuyant les cris et chuchottements, je m’approchai du bar, que tenait le beau Serge, près du buffet froid, lui commandai un cocktail : une tequila sunrise. Quelqu’un me glissa à l’oreille : « Certains l’aiment chaud. » Surprise, je me tournai vers cette voix et t’aperçus, tout souriant.
A suivre…
Max, mon amour,
Souviens-toi, l’été dernier : The Party, cette fabuleuse soirée chez le Docteur Mabuse, où toute la jet-set se retrouvait pour vivre sans tabou, comme dans un monde parfait.
Elle avait lieu à l’heure du loup, près de la rue des Plaisirs, au fond de l’impasse, au numéro S21. C’était la dernière maison sur la gauche. De l’extérieur, on entendait la rumeur de la fête. Tels des gorilles dans la brume, deux bodyguards barraient l’entrée. Il fallait leur donner un mot de passe (« fidelio »), puis composer un code inconnu, pour accéder aux 39 marches menant à la neuvième porte. Un, deux, trois coups de sonnette, et un si doux visage apparaissait dans l’embrasure et vous invitait à entrer.
Mon premier souvenir : les mains d’Orlac, le pianiste qui, sous le portrait de Dorian Gray, un papillon épinglé à sa cravate, jouait une sonatine à vous donner des frissons de plaisir.
Ensuite, ce sont les visages connus, ceux d’amis avec qui on a fait les 400 coups. Il y avait Hannibal qui jouait le Casanova de service en racontant à une Lolita son voyage à Tokyo, tout en devisant sur le goût du saké. Thelma et Louise, repliées dans un coin, s’enfermaient dans une conversation secrète. Les deux peaux de vaches de Sailor et Lula dansaient, à bout de souffle, leur dernier tango à Paris, avant de voler vers Paris, Texas, tandis que Gilda, Rebecca, Laura, Loulou, Sabrina et Muriel gloussaient devant le miroir, immense, qui recouvrait tout un pan de mur, tout en se moquant du bébé de Rosemary. Rocco et ses frères, penchés sur la console de jeux, venaient d’atteindre le level five de Tomb Raider, dont un écran géant retransmettait les images.
Fuyant les cris et chuchottements, je m’approchai du bar, que tenait le beau Serge, près du buffet froid, lui commandai un cocktail : une tequila sunrise. Quelqu’un me glissa à l’oreille : « Certains l’aiment chaud. » Surprise, je me tournai vers cette voix et t’aperçus, tout souriant.
A suivre…
Re: Nouvelle STARplume
ca va encore tourner autour du SEC ca ou je m'y connais pas
tres belle histoire, on s'y croirai presque
moi je table sur 30 films.
tres belle histoire, on s'y croirai presque
moi je table sur 30 films.
SiiiiN- supra-mega membre !!!
- Nombre de messages : 709
Age : 36
Date d'inscription : 25/09/2008
Re: Nouvelle STARplume
Quelle casse tète...
elypso- supra-mega membre !!!
- Nombre de messages : 1589
Age : 33
Date d'inscription : 01/06/2009
Re: Nouvelle STARplume
Allez, un autre, sur le même principe, et je laisse la place à d'autres plumes...
Mon cher Maurice,
Je voudrais te parler de Claire Dolan, une drôle de frimousse que j’ai connue chez le docteur Mabuse, lors d’une nuit d’ivresse. Tu me diras : « à un dîner de cons plein de freaks ? Drôle d’endroit pour une rencontre. » Je te répondrai : « j’ai vécu mille et une nuits comme celle-là, mais aucune d’aussi décisive. » Des huit femmes qui ont traversé ma vie et noirci les pages de mon journal intime, elle est la seule qui m’ait donné envie de faire le sacrifice, le grand saut, que d’aucuns appellent la prison, là où je ne vois que l’Union sacrée. Le genou de Claire, son sourire et ses baisers volés, tout en elle me pousse vers l’irréversible.
Pourtant, après avoir fait mes adieux à Nikita, qui s’en est allée avec mon voisin Totoro, je n’étais plus qu’un dead man, vivant avec la mort aux trousses, comme tous les égarés qui marchent à l’ombre. Les idiots qui m’entourent me disaient : « mange ta soupe, et la vie continue ! » Hélas pour moi, je me retrouvais les mains vides, et traînais mes guêtres sur le port de l’angoisse.
Je ne vois pas ce qu’on me trouve, mais cette furie m’a d’emblée fait une proposition indécente que j’ai acceptée, de gré ou de force, je ne sais plus. La suite n’est qu’une chute libre vers l’inconnu. Des plaisirs inconnus.
Fin août, début septembre, nous sommes partis en croisière sur le Grand Bleu, à bord du Titanic. Au cours de ce tour du monde en 80 jours, nous avons fait escale sur la plage de Casablanca. Allongés sous le soleil de Satan, nous étions tout feu tout flammes. C’était la canicule et nous étions les héros d'un conte d'été. A mes « je t’aime, je t’aime », elle répondait par des « embrasse-moi, idiot ». Puis nous dormions comme des marmottes au pied de la jetée. Ce jour-là, elle m’a offert un poisson nommé Wanda, puis s’est mise à creuser, et sous le sable, nous avons trouvé le sacré Graal. Comment savait-elle qu’il se cachait là ? Sans doute l’intuition, le sixième sens propre aux créatures célestes. Depuis, nous sommes, comme on dit, happy together.
Mon cher ami, je t’envoie cette missive pour te convier à nos funérailles, celles de nos vies passées. A nos noces, feras-tu comme Pierrot le fou, qui brisait le silence avec ses hurlements de diva, ou boiras-tu simplement à nos amours ? Je t’espère parmi nous pour célébrer cette histoire sans fin, et d’ici-là, je te réserve 21 grammes de beuze. Passe les prendre. Je sais, je suis un incorruptible désaxé, mais que veux-tu, nobody’s perfect.
Bon, je te laisse, les convoyeurs attendent.
A bientôt. Peut-être.
Mad Max.
Mon cher Maurice,
Je voudrais te parler de Claire Dolan, une drôle de frimousse que j’ai connue chez le docteur Mabuse, lors d’une nuit d’ivresse. Tu me diras : « à un dîner de cons plein de freaks ? Drôle d’endroit pour une rencontre. » Je te répondrai : « j’ai vécu mille et une nuits comme celle-là, mais aucune d’aussi décisive. » Des huit femmes qui ont traversé ma vie et noirci les pages de mon journal intime, elle est la seule qui m’ait donné envie de faire le sacrifice, le grand saut, que d’aucuns appellent la prison, là où je ne vois que l’Union sacrée. Le genou de Claire, son sourire et ses baisers volés, tout en elle me pousse vers l’irréversible.
Pourtant, après avoir fait mes adieux à Nikita, qui s’en est allée avec mon voisin Totoro, je n’étais plus qu’un dead man, vivant avec la mort aux trousses, comme tous les égarés qui marchent à l’ombre. Les idiots qui m’entourent me disaient : « mange ta soupe, et la vie continue ! » Hélas pour moi, je me retrouvais les mains vides, et traînais mes guêtres sur le port de l’angoisse.
Je ne vois pas ce qu’on me trouve, mais cette furie m’a d’emblée fait une proposition indécente que j’ai acceptée, de gré ou de force, je ne sais plus. La suite n’est qu’une chute libre vers l’inconnu. Des plaisirs inconnus.
Fin août, début septembre, nous sommes partis en croisière sur le Grand Bleu, à bord du Titanic. Au cours de ce tour du monde en 80 jours, nous avons fait escale sur la plage de Casablanca. Allongés sous le soleil de Satan, nous étions tout feu tout flammes. C’était la canicule et nous étions les héros d'un conte d'été. A mes « je t’aime, je t’aime », elle répondait par des « embrasse-moi, idiot ». Puis nous dormions comme des marmottes au pied de la jetée. Ce jour-là, elle m’a offert un poisson nommé Wanda, puis s’est mise à creuser, et sous le sable, nous avons trouvé le sacré Graal. Comment savait-elle qu’il se cachait là ? Sans doute l’intuition, le sixième sens propre aux créatures célestes. Depuis, nous sommes, comme on dit, happy together.
Mon cher ami, je t’envoie cette missive pour te convier à nos funérailles, celles de nos vies passées. A nos noces, feras-tu comme Pierrot le fou, qui brisait le silence avec ses hurlements de diva, ou boiras-tu simplement à nos amours ? Je t’espère parmi nous pour célébrer cette histoire sans fin, et d’ici-là, je te réserve 21 grammes de beuze. Passe les prendre. Je sais, je suis un incorruptible désaxé, mais que veux-tu, nobody’s perfect.
Bon, je te laisse, les convoyeurs attendent.
A bientôt. Peut-être.
Mad Max.
Re: Nouvelle STARplume
.Moland.Fengkov. a écrit:Tu es en-deçà de la moitié...
Super l’indice.
elypso- supra-mega membre !!!
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Re: Nouvelle STARplume
Moi je dis 41...
elypso- supra-mega membre !!!
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Re: Nouvelle STARplume
Non dans le 2ème texte. Mais c’est toi qui a écrie sa ?????
elypso- supra-mega membre !!!
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Re: Nouvelle STARplume
Ah, dans le 2e texte, il t'en manque presque le double...
Et oui, c'est moi qui ai écrit tout ça, tout comme Siiiin a écrit son texte, c'est le principe de ce topic, je crois...
Et oui, c'est moi qui ai écrit tout ça, tout comme Siiiin a écrit son texte, c'est le principe de ce topic, je crois...
Re: Nouvelle STARplume
En tous cas, bravo a vous deux
elypso- supra-mega membre !!!
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Re: Nouvelle STARplume
Merci, bella !
Bon, avant de passer la main, je ne résiste pas à la tentation d'en poster un dernier, construit à l'occasion de la sortie du CD-DVD live de Noir Désir, avec des paroles de leurs chansons.
"Où elle va cette ombre se perdre au loin ?
Sûr qu'un grand nombre n'y verra rien".
J'y pense encore. Des ombres derrière un rideau, des plaintes qui s'élèvent, gutturales, inouïes, sanglots de bottleneck, déséquilibre soudain poussant le corps hors du cadre, soubresauts épileptiques, comme cherchant à chasser des démons virevoltant autour, le besoin d'entamer un nouveau cycle, une circonvolution dispensant également de l'énergie pure et communicatrice allant se perdre dans une élégie désespérée, l'équilibre est fragile, la grosse caisse martèle au rythme des battements du coeur, un sourire triste, une esquisse de complicité, un éclat bleu, avant de se rendre écarlate, une course effreinée, une longue vie et tout à recracher, tout à ressasser, tout à ruminer, tout à digérer, tout à assumer, la chanson s'étire, toutes sonnent comme une fin de concert, une fin de siècle, une apothéose, un bouquet de nerfs final, mais lorsque crissent les violons, on aperçoit des corps qui flottent, le fleuve, au bord, la poussière vole, et un lonesome cowboy arrache avec désinvolture quelques lamentations à son harmonica, les projecteurs, la poursuite, irradient et brûlent comme autant de soleils couchants, paroles prophétiques, un grand incendie, un prénom que l'on garde et qu'on aime, une auréole qui grandit sur les draps trop blancs, et l'impossibilité de ne pas remarquer ces bagues aux doigts, cette main si ferme qui agrippe le micro et que la pluie ne lavera pas, une urgence, au son des mascarades, au gré du ronronnement des machines, détraquées, essoufflées, explosions sur un piano affolé, les riffs vibrent, s'accélèrent comme un train à pleine vitesse, un râle déchire les membranes pour, résigné, s'accorder une respiration, l'air de rien, et peut-être rendre l'âme, tout est là, todo esta aqui, la fatalité, le vent qui [em]porte au futur, la lassitude entrelacée, la fatigue, le feulement d'un chat de cimetière, on susurre un chant funèbre, bien que révolutionnaire, comme devant le peloton d'exécution, les yeux et les muscles bandés, des visages défigurés défilent, ceux de Jim Morrison, de Nick Cave, de Jacques Brel, ça vous fait quoi d'être au milieu ? On n'a pas honte de pleurer, pour trois initiales, pour des poètes, l'un maudit, l'autre, russe, à la santé de la mélancolie, parce qu'on n'oublie rien, mais qu'on efface, on colmate avec du ciment sous les plaies. En attendant la suite des carnages, on panse encore.
Bon, avant de passer la main, je ne résiste pas à la tentation d'en poster un dernier, construit à l'occasion de la sortie du CD-DVD live de Noir Désir, avec des paroles de leurs chansons.
"Où elle va cette ombre se perdre au loin ?
Sûr qu'un grand nombre n'y verra rien".
J'y pense encore. Des ombres derrière un rideau, des plaintes qui s'élèvent, gutturales, inouïes, sanglots de bottleneck, déséquilibre soudain poussant le corps hors du cadre, soubresauts épileptiques, comme cherchant à chasser des démons virevoltant autour, le besoin d'entamer un nouveau cycle, une circonvolution dispensant également de l'énergie pure et communicatrice allant se perdre dans une élégie désespérée, l'équilibre est fragile, la grosse caisse martèle au rythme des battements du coeur, un sourire triste, une esquisse de complicité, un éclat bleu, avant de se rendre écarlate, une course effreinée, une longue vie et tout à recracher, tout à ressasser, tout à ruminer, tout à digérer, tout à assumer, la chanson s'étire, toutes sonnent comme une fin de concert, une fin de siècle, une apothéose, un bouquet de nerfs final, mais lorsque crissent les violons, on aperçoit des corps qui flottent, le fleuve, au bord, la poussière vole, et un lonesome cowboy arrache avec désinvolture quelques lamentations à son harmonica, les projecteurs, la poursuite, irradient et brûlent comme autant de soleils couchants, paroles prophétiques, un grand incendie, un prénom que l'on garde et qu'on aime, une auréole qui grandit sur les draps trop blancs, et l'impossibilité de ne pas remarquer ces bagues aux doigts, cette main si ferme qui agrippe le micro et que la pluie ne lavera pas, une urgence, au son des mascarades, au gré du ronronnement des machines, détraquées, essoufflées, explosions sur un piano affolé, les riffs vibrent, s'accélèrent comme un train à pleine vitesse, un râle déchire les membranes pour, résigné, s'accorder une respiration, l'air de rien, et peut-être rendre l'âme, tout est là, todo esta aqui, la fatalité, le vent qui [em]porte au futur, la lassitude entrelacée, la fatigue, le feulement d'un chat de cimetière, on susurre un chant funèbre, bien que révolutionnaire, comme devant le peloton d'exécution, les yeux et les muscles bandés, des visages défigurés défilent, ceux de Jim Morrison, de Nick Cave, de Jacques Brel, ça vous fait quoi d'être au milieu ? On n'a pas honte de pleurer, pour trois initiales, pour des poètes, l'un maudit, l'autre, russe, à la santé de la mélancolie, parce qu'on n'oublie rien, mais qu'on efface, on colmate avec du ciment sous les plaies. En attendant la suite des carnages, on panse encore.
Re: Nouvelle STARplume
.Moland.Fengkov. a écrit:Rocco et ses frères
[
Juste une question , c'est le nom d'un film ça? ^^
nivaK- Membre K-sroL
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Date d'inscription : 06/07/2008
Re: Nouvelle STARplume
Moland est vraiment un écrivaint hors pairs
comme quoi tout le monde a des punchline
comme quoi tout le monde a des punchline
SiiiiN- supra-mega membre !!!
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Re: Nouvelle STARplume
nivaK a écrit:.Moland.Fengkov. a écrit:Rocco et ses frères
[
Juste une question , c'est le nom d'un film ça? ^^
ya que lui qui pouvait la voir celle la
N'empeche j'imagine pas un film de la sorte avec rocco et ses freres
SiiiiN- supra-mega membre !!!
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Re: Nouvelle STARplume
alain delon est le frere de rocco
tien, maintenant que j'y penses, Mô (et les autres!) que penses de mon texte a moi
j'attends une critique constructive
tien, maintenant que j'y penses, Mô (et les autres!) que penses de mon texte a moi
j'attends une critique constructive
SiiiiN- supra-mega membre !!!
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Re: Nouvelle STARplume
ca promet d'être dure
SiiiiN- supra-mega membre !!!
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